vendredi 11 décembre 2015


Colère


Virgile est assis là, hors champ, sur les feuilles sèches. Il est assis  en tailleur, les coudes posés sur les genoux, la tête dans ses mains.
Il est parti en claquant la porte, à peine vêtu,  chemise blanche et pantalon bleu. Il n’a même pas pris sa veste. La colère était trop violente.
 Il ne sent pas le froid. Juste le sang qui bat dans ses veines. La moindre de ses artères.
Il faut un peu de temps avant que tout se remette en ordre et qu’il puisse rentrer…

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