jeudi 24 août 2017


Freesias


Il y a un peu moins de quarante ans nous emménagions dans un minuscule deux pièces, dans le bas de Saint-Cloud, en bord de Seine. C’était notre première « maison ». Il y avait un petit marché au pied des immeubles. Le premier dimanche de notre vie commune, j’y achetai un bouquet de fleurs. Pour offrir où pour la maison? demande la fleuriste. Pour la maison. L’emballage ne sera alors que de papier Kraft. J’avais 24 ans. Pour la maison, trois mots délicieux.
C’était un bouquet de freesias, mauves. Je découvrais ce parfum sucré, une gourmandise. Je ne crois pas avoir acheté de fleurs avant ce jour, ni même les avoir regardées et senties comme je le fais à présent.
Dimanche dernier, au petit matin  je suis allé cherché ce bouquet de freesias jaunes et blancs au marché de Vaucresson.
Un parfum dont je ne me lasse pas. Sophie a souri en voyant les fleurs .
Voilà presque quarante ans que la maison est fleurie.

1 commentaire:

  1. Tu as raison d'aimer les délicats freesias, j'ai longtemps " lutté " pour que mon mari m'offre d'autres fleurs que les roses rouges à longue tige (sinon rien). J'ai abandonné. Un des derniers bouquets offerts est accroché au-dessus de nos deux portraits "bébé". Mathilde, la petite fille qu'il ne connaîtra pas aimé le regarder....

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