Sur les rives du Styx
(Landévénnec, 8 septembre)
Le brouillard est si dense que l’Aulne se perd dans le ciel. Le fleuve en son estuaire prend des allures de Styx. Charon est là quelque part, il attend le passager, il se sent de plus en plus seul.
Désormais rares sont les morts qui le regardent dans les yeux et lui adressent la parole. Ils baissent la tête tremblant de peur. Top longtemps on les a tenus à distance de cet évènement
majeur de toute vie, sa fin. Cachez cette mort que je ne saurais voir.
Charon se souvient de l’un des derniers qui a osé lui parler. C’était un vieux danseur qui les yeux brillants de curiosité et d’impatience l’interrogeait sur la faune qui grouille dans les algues du rivage
The picture caught my attention, but your words about the River Styx and Charon were remarkable. They also made me grab one of my many recordings of Rachmaninoff's Isle of the Dead.
RépondreSupprimerMerci Bill pour vos commentaires. Et ce matin je regarde s’ouvrir le ciel en écoutant L’Île des Morts de Rachmaninov!
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