samedi 30 novembre 2024

 

Le Rouge-gorge

(Vaucresson, 14h 40)

Je ramasse les feuilles dans le jardin. Immédiatement le Rouge-gorge arrive à l’affut des  friandises que dévoile le râteau. Il sait qu’en ma présence il n’a rien à craindre des chats. Je pose le râteau, je regarde l’oiseau voleter de ci de là, j’écoute son timide pépiement. Une heure plus tard, l’oiseau s’en va, le râteau est toujours là. Il serait peut-être temps de  se mettre  au travail.

vendredi 29 novembre 2024


Métamorphose

(Forêt de Marly-le-Roi, 22 novembre,11h 45)

Je cours dans la neige. Je ne sens pas le froid. Je pressens l’ébauche d’une métamorphose. Mes chaussures me gênent, mes dents me démangent. Trois chiens viennent vers moi, nous nous immobilisons, face à face, ils me fixent, en silence, ni aboiement, ni grognement. Je peux me joindre à la meute.

jeudi 28 novembre 2024

 

Cache-cache

(Forêt de Rambouillet, 20 novembre,14h55)

Fougères et bouleaux, pour se cacher. Un bruit furtif, froissé, quelque chose a filé sous les feuilles. Pas eu le temps de voir, juste celui d’imaginer, un enfant sauvage dans le tunnel de fougères. Il n’a pas peur, il veut juste jouer à cache-cache, il est là, prêt à bondir, à faire bouh! Un enfant sauvage, qui me ressemble.

mercredi 27 novembre 2024

 

Un rendez-vous

(Roquemaure, Gard, 8h 15)

Hier, j’ai pris la route pour un rendez-vous à Avignon. En voyant tous ces rapaces posés sur des piquets de clôture le long de l’autoroute, je me disais qu’ils attendaient notre disparition, disparition qui semble inexorablement se rapprocher.

Ce matin,  en avance pour mon rendez-vous, je me suis arrêté au bord d’un bras mort du  Rhône.

Le soleil montait dans le matin frais, une brume légère floutait le dessus de l’eau, une Grande Aigrette m’attendait, là. Je me suis tenu un bon moment le cou tendu face à elle entre ces rives boisées d’un autre âge. Je me sentais incroyablement vivant. Et si c’était elle, avant toute chose, avec qui j’avais rendez-vous?





mardi 26 novembre 2024

 

L'or

(Forêt de Rambouillet, 20 novembre,12h 40)

C’était en Guyane, il y a quelques années. Nous avions marché hors layon la journée entière, traçant le sentier à la machette. Avec Éric, j’étais en bonne compagnie, il vivait ici depuis bientôt dix ans et avait appris à faire corps avec la forêt vierge, avec lui impossible de se perdre, du moins le croyais-je. Ce n’était que mon deuxième séjour dans cette région qui m’a fait tomber en amour, j’avais tout à apprendre. Nous bivouaquions sur un inselberg, une tête de granit au crâne chauve surplombant la forêt, la forêt à l’infini d’où s’élevaient ici et là les vapeurs des pluies de l’après-mdi. La nuit venait, le chant des grenouilles s’amplifiait, nous sommes restés un long moment muets, attentifs et muets. 

Éric m’a alors raconté sa première nuit en forêt avec son père, en Ariège: 

« C’était en automne le jour de mes douze ans. J’ai suivi mon père à la chasse. Je n’avais pas de fusil bien sûr, mais j’avais un bâton, un couteau pliant tout neuf et surtout le droit de suivre les grands. Nous avons fait halte dans une cabane de chasseur abandonnée depuis longtemps. La porte était dégondée, les carreaux de la seule fenêtre cassés, un broc et une roue de vélo étaient accrochés à un mur couvert de toiles d’araignées. Mon père a commencé à cueillir des fougères pour balayer le plancher et nous confectionner une couche. Quand j’ai voulu l’aider, il m’a dit: Ne cueille que celles qui sont ternes et sèches, épargne l’or. »

Pas très loin, des singes ont hurlé. Éric a rajouté:

« J’aime ce pays à la folie. La seule chose qui me manque, c’est l’automne. »

lundi 25 novembre 2024

 

Il neige en  automne

(Forêt de Marly-le-Roi, 22 novembre, 11h 25)

Un peu de neige se glisse dans mon col, je frissonne. Il neige en automne. Pas assez encore pour éteindre les feux du feuillage.

dimanche 24 novembre 2024


Miniatures éphémères

(Forêt de Rambouillet, 20 novembre, 13h 20)

Aux marches du palais 

samedi 23 novembre 2024

 

La beauté d'un cauchemar

(Forêt de Rambouillet, 20 novembre, 11h 55)

Je reviens souvent sur  les mêmes chemins, j’y ai  mes repères, mouvant au gré des saisons. Sur celui-ci, il y a  le bois de bouleau, la Roche du Curé, l’arbre à rendez-vous, la cabane verte et bleue, la mare aux Canets, le Broussin, ou l’arbre engrossé, le carrefour du Milieu, la Gorgone, ou l’arbre mort. Ils ont leurs histoires qui font de ce chemin le mien, un sentier que je partage avec bonheur*. Mercredi dernier, un nouveau repère m’est apparu dans un rayon de lumière. Au bord du trou de la Roche du Curé, face à la pierre, un arbre enfantant des monstres rampants, la beauté d’un cauchemar.


* Post des 28/02/24, 27/02/24, 19/02/24, 17/02/24, 11/12/21, 17/02/21, 16/02/21, 13/02/21, 12/02/21

vendredi 22 novembre 2024

 

S'abreuver de beauté

(Forêt de Marly-le-Roi, Yvelines, 11h 05)

Marcher encore

S’abreuver de beauté avant que ne fonde la neige

Les jeunes arbres s’inclinent sous le poids, ils se redresseront.

Le vent secoue les branches hautes, la forêt s’ébroue comme un chien fou

Une meute menée par un Husky de Sibérie coure sur le sentier

Sophie chante « Les loups sont entrés dans Paris » de Serge Reggiani

S’abreuver de beauté avant que…

jeudi 21 novembre 2024

 

La neige

(Bois de Saint Cucufa, 15h 15)

Hier nous marchions sur et sous l’or des feuilles, puis le vent a soufflé, et la neige est venue, discrète dans la fraicheur du matin puis à gros flocons à midi. Nous avons applaudi, comme des enfants impatients, et nous sommes allés à Saint-Cucufa écouter nos pas dans la neige vierge.

mercredi 20 novembre 2024


Un canto





 (Forêt de Rambouillet, 13h 05)

Variations sur  le marigot avec éclats de bois, d’herbes et de ciel, en réponse au merveilleux spectacle* d’Alessandro Sciarroni, U. (un canto), un chœur de 7 femmes et hommes (Raissa Avilés, Alessandro Bandini, Margherita D’Adamo, Nicola Fadda, Diego Finazzi, Lucia Limonta, Annapaola Trevenzuoli) célébrant a cappella l’amour et la nature avec des chants adaptés de la tradition italienne, spectacle d’une intense et nécessaire douceur.


L’un des chants: Mais où allez vous?


Mais où allez vous, mais où allez vous

si vous n’avez pas de cœur?

Que cherchez vous, que cherchez vous

si vous n’avez pas de mains pour rêver


Mais où allez vous, mais où allez vous

si vous ne savait pas aimer?

À quoi pensez vous, à quoi pensez vous

si vous n’avez pas de voix pour chanter?


Paroles et musique Bepi De Marzi


*Spectacle vu à la maison de la musique de Nanterre le 9 novembre dans le cadre du festival d’Automne

mardi 19 novembre 2024

 

Le poisson

(Plage des Chevrets, Saint-Coulomb, Ille-et-Vilaine, 15 novembre,11h)

Le voilà qui remonte sa barque sur la plage déserte, le pêcheur solitaire. Un poisson tressaute sur le fond, un seul, pas bien gros, sa queue tape sur le bois, pas bien gros mais vigoureux, le pêcheur a failli le rendre à la mer, mais il fallait bien rapporter quelque chose, pour la petite, pour celle dont il est le héros. La barque est lourde, il a le ventre vide. Il s’arrête de temps en temps pour souffler, les roues du chariot s’enfonce dans le sable humide, il faut redoubler d’efforts, il est encore loin de la limite, la ligne d’algues sèches et de bois flottés, là où la barque sera en sécurité.

Il est parti à l’aube, à marée haute. Il aime ces moments où à chaque coup de rame l’air du large petit à petit prend la place du parfum du cou de l’enfant endormi, ce bout de peau chaud de la nuit, ce bout de peau blanche de celle à qui il a juré qu’il serait toujours là  depuis le départ de la mère. Elle se réveillera seule, elle se débrouillera, elle l’attendra, il reviendra, elle a confiance, il a confiance, c’est ainsi, un pêcheur doit pêcher. Plus tard elle l’accompagnera. Pour l’instant c’est encore trop tôt. Il lui faut le large pour lui tout seul, il lui faut sa liberté, c’est comme ça, c’est un marin breton, une tête de bois flotté. Il tire sa barque sur le sable, le poisson s’est tu, enfin, la petite est là haut sur la berge, elle l’attend, il expulse avec bonheur l’air du grand large dans un dernier effort. Il revient, avec un poisson.

lundi 18 novembre 2024

 

Le Petit-Bé

(Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, 14 novembre, 13h 55)

Une carte postale, le Grand-Bé, plus loin le Petit-Bé, ça a de la gueule du haut des remparts de la ville des  corsaires  et des grands voyageurs. Et puis il y a la  statue de Surcouf qui pointe du doigt le grand large. Tu résistes pas quand t’es môme, nous raconte le gars de l’hôtel, quand t’es môme et que tu habites à deux pas au dernier étage d’un petit hôtel. Mon premier grand voyage, j’avais douze ans, le Petit-Bé, l’îlot avec le fort, partir au montant, exprès, à marée basse tu passes, à marée haute il n’y a que de l’eau. J’étais avec Corinne, elle avait la trouille, je lui avais raconté que j’avais un ancêtre corsaire, que le vieux couteau à la lame rouillée que j’avais dans la poche lui avait appartenu et se transmettait de père en fils, je ne sais pas si ça l’a rassurée ou au contraire un peu plus inquiétée. C’était en novembre, j’avais pris une couverture, une des couvertures supplémentaires rangées dans  les  placards des chambres de l’hôtel peu fréquenté en cette saison. Marée basse 20h30, je m’étais couché tout habillé, il n’y avait qu’à se lever, sortir en loucedé, piquer la couvrante et aller taper au volet de Corinne qui habitait un rez-de-chaussée. On est passé facile, il y avait de la lune, le pavé des passages brillait, je tenais Corinne par la main, on était seuls dans la nuit claire, la mer clapotait tranquille. On est monté le plus haut possible, le fort était fermé, on s’est collé au mur sur un carré d’herbe et on s’est blottis sous la couverture. On écoutait, il y avait des reflets sur l’eau qui petit à petit recouvrait les rochers, masses noirs dans la nuit. Ça bruissait au dessus de nos tête, ce sont des mouettes qui rêvent,  j’ai dit à Corinne, ça l’a fait rire et elle s’est endormie, moi pas, je sentais l’eau très près, le parfum des algues m’enivrait, je veillais  sur ma fiancée au bout du monde. Au première lueurs la brume avait tout pris, on était encore plus  loin, à Saint-Pierre et Miquelon, j’ai dit à Corinne c’est beau, mais c’est froid elle a dit. On est redescendu tout doucement dans le brouillard, la mer s’était retiré, on est rentré avant qu’on ne se rende compte de notre absence. Voilà, c’était mon premier et dernier grand voyage. Plus tard j’ai épousé Corinne et repris l’hôtel des parents. Alors si vous allez vous balader au Grand-Bé et au Petit-Bé faites gaffe à la marée, sauf si vous êtes très amoureux.

dimanche 17 novembre 2024


Miniatures éphémères

(Vaucresson, 16 novembre, 14h 40)

Légendes d’automne 

samedi 16 novembre 2024


Triptyque de l'Apocalypse

(Triptyque de l’Apocalypse*, Augustin Frison-Roche, Cathédrale Saint-Vincent, Saint-Malo, 14 novembre, 14h 55)

J’aime visiter les églises pour  leur atmosphère, et leur fraicheur en été. J’y perçois en suspension dans la nef une  multitude de prières, autant de secrets et d’histoires. Mais le  mécréant que je suis, homme de foi mais d’aucune appartenance, s’y attarde peu. Elles m’invitent même à une certaine espièglerie, comme tous les  lieux où règne l’ordre. Pourtant  ce jour de novembre je suis resté longtemps, subjugué, devant ce triptyque de Augustin Frison-Roche dans  le transept sud de la cathédrale de Saint-Malo. La  composition, les couleurs, les transparences et superpositions, m’ont ébloui. Tant de paix, tant  de vie et de force contenue, l’œuvre agit, et quelque chose au plus profond s’ouvre et s’étend, comme un lever de soleil.


* Huile sur bois,  6m x 2m,

vendredi 15 novembre 2024


La ballade des pendus 

(Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, 14 novembre, 20h 40)

C’est marée haute, tous les bateaux sont partis, Elon Musk vient d’être nommé « Ministre de l’efficacité gouvernementale », Rick traine sa carcasse sur les docks de Saint-Malo avec la sensation d’avoir été téléporté dans un mauvais bouquin de science fiction. Il y a des corps qui se balancent au bout des grues et le poème de François Villon qui tourne en boucle dans sa tête.

jeudi 14 novembre 2024

 

Les mères

(Quimper, Finistère,  13 novembre, 14h15)

Fille de marin, elle a vu sa mère se ronger les ongles pendant les grandes tempêtes. Le père n’était pas souvent là. iI racontait de belles histoires mais n’était pas souvent là. Le frangin aussi a pris la mer, comme le père et le grand-père, dans la marine marchande. Elle s’était juré de ne pas épouser un marin, elle tenait à ses ongles longs qu’elle vernissait de rouge les samedis soirs. Elle a marié un libraire, il avait une boutique à Quimper et la mer en bouquins. Ils ont eu un fils. Fallait le tenir loin des bateaux et des sirènes du grand-père, c’était son petit, son poussin, son coco, son agneau, il ferait des études et irait au bureau, c’est plus tranquille. Manque de pot il a fait élagueur et maintenant elle se ronge les ongles, comme sa mère.

mercredi 13 novembre 2024

 

À la pointe de Beg-Meil

(Pointe de Beg-Meil, Finistère, 17h 35)

À la Pointe de Beig-Meil un ciel de cachemire cardé par Belenos*.



*Dieu guérisseur, dieu celte du soleil, de la santé et des arts

mardi 12 novembre 2024


Dans la forêt de Coatloc'h

(Forêt de Coatlhoc’h, Finistère, 15h)

Dans la forêt de Coatloc’h pas un arbre qui ne soit recouvert de mousse. Passer une main sur l’écorce c’est comme caresser un animal à poil. Et l’arbre murmure.

Dans la forêt de Coatloc’h on y marche à pas lents, retenus par les djinns qui émergent de l’humus. Et le charme infuse.

Dans la forêt de Coatloc’h un sabotier taille le bois pour les mariés de l’an neuf. Et le Pic épeiche s’acharne.

Dans la forêt de Coatloc’h il y a un Percheron, un débardeur et son amoureuse qui triment à hue et à dia. Et le soleil se faufile.

Dans la forêt de Coatloc’h le temps s’est pris dans le bois tombé. 




                                                            

lundi 11 novembre 2024

 

Les bras ouverts

(Arboretum de Chèvreloup, 5 novembre,10h 30)

Je connais un homme qui peut rester des heures immobile les bras ouverts jusqu’à ce quelqu’un vienne s’y blottir

dimanche 10 novembre 2024

 

Miniatures éphémères

(Vaucresson, 9 novembre,14h 25)

Soleil vert

samedi 9 novembre 2024


Éclats d'automne 

(Vaucresson, 12h 10)

Je suis à la fenêtre

La tasse  de café fume encore

Je l’entoure du creux  de mes mains

Comme en bivouac dans le matin frais

La brume se dissipe

Depuis quelques jours les matins sont voilés

Jusqu’à midi

La radio diffuse les infos

Une pie se pose

Dans le grand arbre face à la fenêtre

Éclats d’automne

La pie plus  forte que les infos

vendredi 8 novembre 2024

 

Les vieux avions

(Toussus-le-Noble, Yvelines,11février 2020,17h30)

Les vieux coucous, c’est comme les vieilles bagnoles et les vieux raffiots, ceux qui ont fait leur temps, qu’on laisse en plan près  des hangars, dans des terrains vagues où y a le ciel dans les flaques. Ils sentent la rouille, la limaille et la vieille graisse. Par grand vent y a les portières et les empennages qui grincent et toute la carlingue qui tremble d’un faux espoir. On les bichonne plus depuis longtemps, on leur pique même des pièces pour en faire des lampes de bureau. Pourtant ils font toujours rêver. Ils font rêver le vieux qui regarde, les doigts accroché au grillage, le vieux qui a une mappemonde punaisée dans ses chiottes, le vieux qui n’est jamais allé bien loin, le vieux qui a trimé pour avoir les sous mais qui n’a jamais eu assez. Ils font rêver le môme qui passe sous le grillage avec ses potes, qui s’assoie sur le siège en skaï déchiré et qui gueule comme un moteur asthmatique tandis que les copains regardent en bas comment c’est petit. Ouais,  ils font rêver les vieux avions.

jeudi 7 novembre 2024


Paysages

(Arboretum de Chèvreloup, 5 novembre, 10h 35)

J’ai une multitude de paysages dans la  tête et le cœur qui parfois se fissurent et font silence. 

Il suffit de marcher un peu pour qu’ils  se recomposent sous le regard des grands oiseaux. 

mercredi 6 novembre 2024


Une sale journée

(Marnes-la-Coquette, 27 octobre,17h)

Un héron abasourdi se demande s’il faut toujours croire au héron. 

mardi 5 novembre 2024


Promenade

(Arboretum de Chèvreloup, 10h 20)

La brume étouffe le bruit, des gouttes d’eau s’accrochent aux herbes, les arbres agitent les boules de gui comme le fou les grelots sur sa tête, et nous marchons main dans la main les pieds au sec dans nos hautes bottes.

lundi 4 novembre 2024


Vous avez déjà été amoureux? 

(Frasnay-Reugny, Nièvre, 24 juillet 2020, 20h 05)

Hier soir je regardais pour au moins la troisième fois le très beau western de John Ford, La Poursuite infernale (My Darling Clémentine, titre original tellement plus parlant). Était-ce mon état végétatif du moment, ou mon état amoureux qui ne fait que croitre avec l’âge, je retenais une réplique, une perle que je n’avais pas notée auparavant. Dans le saloon de Tombstone, Wyatt Earp (Henry Fonda), après un échange avec Clémentine Carter (Cathy Downs), demande à Mac, le barman (J.Farrell MacDonald): Vous avez déjà été amoureux? Celui ci répond: Non, j’ai toujours été barman.

dimanche 3 novembre 2024


Miniatures éphémères 


(Forêt de Rambouillet, 4 octobre, 15h 20)

Help!

samedi 2 novembre 2024


Astrakan café 

(Exposition Roger Ballen, Halle Saint-Pierre, 13 février 2020,13h)

C’est la fin des vacances, Sophie est partie raccompagner notre petit fils chez ses parents. La maison est sans dessus dessous, soudain si calme qu’il me faut un disque joyeux et léger, ce sera  Astrakan Café d’Anouar Brahem Trio (Anouar Brahem, Oud, Barbaros Erköse, Clarinette, Lassad Hosni, Bendir, Derbouka), les percussions pour les cavalcades du gamin, les cordes et vent pour la joie des grands-parents.

vendredi 1 novembre 2024


Pour la fête des morts 

(Plage de Cenitz, Guéthary, 14 novembre 2018, 17h 15)*

Pour la fête des morts

un enfant qui découvre le monde


*Post du 14/11/2018