Le rocher et les éoliennes
(Erquy, Côtes-d’Armor, 13h 50)
C’est un rocher solitaire qui s’ennuyait à mourir jusqu’au jour où on planta à quelques encablures soixante deux éoliennes qui brassaient de l’air nuit et jour.
La paix
(Cieux, Haute-Vienne, 16h 30)
Nous avons dormi à l’auberge de la Source à Cieux dans les Monts de Blond. Nous avons marché de mégalithes en chaos granitiques à quelques kilomètres d’Oradour-sur-Glane. Nous avons croisé cette chevrette et son petit, une mère et son petit, aux aguets, le regard droit et doux. Puis nous avons vu le remarquable spectacle* d’Aristide Tarnadga qui nous parle des femmes, des mères, de toutes les femmes, de toutes les mères par qui seules la paix peut advenir.
* Fadhila, d’Aristide Tarnagda avec David-Minor llunga, François Copin, Safoura Kabouré, Yaya Mbilé Bitang, Romane Ponty Bésanger et la musique de Joaquim Pavy, une production du Bottom Théâtre, au CCM Jean-Gagnant à Limoges.
Le menhir de Ceinturat
(Ceinturat, Haute-Vienne, 25 septembre, 17h 30)
La silhouette d’un géant trapu qui veille sur les collines et les forêts, 20 tonnes, 5m au dessus du sol, 2m en dessous. Il fallut deux cent personnes aux moins pour le déplacer et le dresser. Des femmes dit-on, des fileuses, qui venaient danser autour quenouilles à la main. Quel était le paysage autour de l’homme de pierre il y a deux milles ans, steppes ou arbres gigantesques? Quel sera-t-il dans deux cents ans, un désert, une terre calcinée, ou une jungle luxuriante?
La Chapelle du Bois-du-rat
(Chapelle du Bois-du-Rat, Cieux, Haute-Vienne, 15h 25)
Le chien tremble à l’entrée de la chapelle. Il regarde Igor glisser la touffe de poils qu’il vient de lui arracher dans une fente du mur noirci, allumer un cierge et marmonner quelques mots incompréhensibles. Le chien et Igor, Igor et le chien, ce sont deux frères, depuis le temps qu’ils cheminent ensemble. Mais le chien est malade. Il ne mange plus, maigri à vu d’œil, tremble et gémit. De plus en plus souvent Igor le porte sur ses épaules, le flanc brulant de la bête contre son cou. On dit qu’un cierge allumé à la chapelle du Bois-du-Rat peut guérir un animal malade. Igor n’y croit pas trop, mais on ne sait jamais, alors il est venu jusqu’ici, son frère sur le dos. Il a déposé le chien sur le seuil, lui a arraché quelques poils, oh il n’a pas eu besoin de tirer bien fort, les poils venaient tout seuls, et maintenant il fait ce qu’il faut faire, les poils entre les pierres, le cierge, les mots, encore les mots…Igor manque de conviction, il croit aux arbres, aux pierres et aux ruisseaux, mais pas au dieu des hommes, mais il continu, il essaye, il fait comme il peut avec les mots qu’il faut, c’est sans doute un peu en désordre, mais bon… Soudain l’ange de plâtre posé près des cierges tremble et vrille vers la porte, vers le chien qui dresse la tête. Alors Igor se dit qu’il y a peut-être quelque chose, et il continue de plus belle avec les mots
Une image qui ne s'en fait pas
(6 juin 2009)
C’est une photo ancienne, prise quelque part entre l’Aude et l’Hérault, lors de l’une de ces tournées de spectacles dans les écoles avec lesquels j’ai parcouru la France entière, jusqu’aux coins les plus reculés. J’avais acheté un appareil photo lors de mon deuxième voyage en Guyane, l’hiver de cette même année. Je commençais à photographier, tranquillement, le long des chemins. Ce n’est que quelques années plus tard, avec la création de ce blog, que la photographie prit une place beaucoup plus grande, qui allait modifier mon regard et ma façon de cheminer. Les jours de pluie, d’immobilité, de pause entre deux ballades, ou les jours de rien tout simplement, je revisite mes photos comme on repasse sur les sentiers. Il y en a toujours une qui fera écho à la journée, fera naître de nouvelles pensées, de nouvelles idées ou fantaisies. Je m’arrête souvent devant celle-ci. Quelque chose m’accroche, et puis je la laisse de côté, trop banale. Et pourtant à nouveau elle m’accroche. La lumière sans doute, lumière d’une fin de journée de juin, la douceur du paysage, les prairies et taillis du premier plan, plus loin la plaine cultivée, et les montagnes au loin, la Montagne Noire sans doute. La douceur d’un paysage de campagne ouvert sur le lointain ou rien ne semble annoncer les bouleversements à venir. Même le ciel est doux malgré ses quelques nuages. C’est une image sans prétention, une image qui ne s’en fait pas, tandis que le monde tremble à nouveau.
Il était si souvent
(Vaucresson, 9 décembre 2018, 20h 30)
C’est un vieux film en 16 mm. Le son ondule et grésille, l’image est un peu piquée et rayée. C’est le premier court-métrage de notre cher ami José da Silva qui nous a quitté en 2020. Nous sommes à la fin des années 70, José filme sa grand mère Maria Barbara en train de faire son pain. La vieille dame pétrit la patte de ses poings fermés. Vêtue de noir, chapeau noir par dessus le foulard à carreaux, enfournant son pain, elle nous offre quelques mots, sur sa condition, sur l’époque.
« Dieu veuille que nous n’ayons plus de guerre. Plus ça va, plus ça va, plus ça s’emmêle. Plus ça va, plus ça s’emmêle tout. »
Le film s’appelle Il était si souvent.
Un violent désir de bonheur
(Arboretum de Chèvreloup, 16 septembre, 17h 15)
Je suis sorti du bois pour marcher avec la jeunesse, aller d’un bon pas au rythme des tambours, gueuler Macron démission Lecornu cornichon, chanter Bella Ciao en sautant avec des inconnus. Il y avait de la joie et de la colère, un peu de casse mais surtout un violent désir de bonheur.
(Paris 11ième, 14h45)
16h 47
(Arboretum de Chèvreloup, 16h 47)
Si je n’avais pas eu envie de sentir la pluie sous les grands arbres
Si je n’avais pas chaussé mes hautes bottes
Si je n’étais pas venu jusqu’à Chèvreloup
Si je ne m’étais pas abrité sous un vieux marronnier pour laisser passer l’averse
Si je n’avais pas pris le temps de répondre au message d’une amie chère
Je n’aurais jamais eu la joie de croiser le regard d'un chevreuil surgi des taillis ce mardi à 16h 47
La plage de Yalimapo
(Awala-Yalimapo, Guyane, 28 mai 2023, 13h 30)
C’est ainsi quand la lassitude prend le dessus, quand il n’y a que le bruit du frigo pour me faire voyager, je choisis une image pour m’y promener. Je goûte l’image du bout du pied comme on goûte l’eau avant le bain, puis je m’y glisse. C’est ici la plage des tortues luth et des chiens errants. La tortue remonte la plage, creuse, pond une centaine d’œuf, recouvre sa ponte de sable et rejoint l’océan épuisée en laissant une longue trace qui témoigne de ses efforts. Il n’ y a plus qu’à espérer que les chiens faméliques ne saccagent pas le nid.
Je sens le sable filer entre mes doigts de pieds. Je vais doucement entre mer et forêt - J’ai deux amours…-. J’hésite un instant entre les bavardages de la forêt et le silence de la mer. Ce sera la mer. L’eau est tiède, chargée du limon de la Mana. Le pied s’enfonce dans la vase, chaque pas est un effort dans l’eau peu profonde jusqu’à la barque. Je m’allonge dans la barque, je lève l’ancre et j’éteins la lumière.
Je reviendrai, comme les tortues qui reviennent toujours sur les mêmes plages.
Le géant
(Parc écologique de Plaiaundi, Irun, Gipuzkoa, 5 septembre, 9h 05)
Le géant a combattu comme un forcené. Tronçonné, transpercé, lacéré, démembré, il s’est effondré dans la prairie la face vers le ciel. Son cœur bat toujours, il sent contre son dos palpiter la terre, il entend pousser les fleurs, il voit passer les nuages. Son cœur cessera de battre quand la terre sera sèche et les fleurs poussières.
Ciseaux
(Sentier de Lamirande, Matoury, Guyane, 6 mai 2023, 10h 05)
Il ne reste de celui qui s’est couché là qu’une trace sur l’écorce, l’ombre d’un visage, comme celle du Christ sur le saint suaire. Il venait du rivage. Rémouleur de rue, il arpentait les beaux quartiers avec sa carriole et ses pierres, ils affutait les couteaux, ciseaux et rasoirs des nantis à la peau pâle. C’était un bâtard née des amours adultères d’une dentelière de Calais et d’un coupeur de canne. Ni noir, ni blanc, peau sale, barbe longue, il n’avait pas de nom. On l’appelait Ciseaux quand on entendait sonner la clochette de sa carriole. Il avait fui une horde barbare qui l’accusait d’avoir planté un coupe papier dans le cou d’Elsa, la femme d’un officier de marine. Elsa avait porté à Ciseaux qui faisait sa tournée quelques couteaux de table au manche d’ivoire. On les avait vu parler et rire à gorges déployées. Il n’en fallut pas plus pour faire de Ciseaux un assassin quand quelques jours plus tard on découvrit le corps exsangue d’Elsa. La meute était lâchée. Ciseaux s’enfuit vers le mont Grand Matoury, dans ses bois qu’il connaissait par cœur, dans ses bois où peu s’aventurent. Épuisé, il s’est étendu au pied d’un arbre, entre les racines, dans un creux à sa taille, blotti dans les bras d’Elsa dont il ne connut que le rire. On ne le revit jamais. De rage, on brûla sa carriole et brisa sa meule en mille morceaux. L’arbre m’a dit qu’il avait vécu longtemps ici à l’écart des hommes.
L'enfant au ballon
(Irun, Gipuzkoa, 5 septembre, 10h 30)
Elle est encore arrivée la dernière. Il ne restait qu’un ballon dégonflé. Ce n’est pas grave, ça lui fait penser à sa grand-mère qui a un gros ventre un peu mou sur lequel elle aime poser sa tête quand elle a un chagrin. Les autres sont déjà au centre du terrain avec les ballons, les cônes , les cerceaux. L’animateur a lancé la musique pour les activités sportives. On ne l’a pas attendue. C’est toujours comme ça, on ne l’attend pas Luisa. Quand ils grimpent en haut de la montagne, on ne l’attend pas, quand ils redescendent, on ne l’attend pas. Mais ça ne la dérange pas Luisa, en chemin, elle voit des choses que les autres ne voient pas.
La barque
(Hondarribia, Gipuzkoa, 10h 35)
Ruben avait mis sa barque au rebut, au bord du chenal, où on oublie les bateaux qui finissent par se confondre avec les berges vaseuses. Il ne voyait plus grand chose le vieux Ruben, trop flou et pas de quoi se payer de nouveau yeux. Pareil pour les oreilles qui veulent plus, trop cher. Il a mis sa barque au sec et s’est posé sur son banc devant la maison, à se confondre avec la façade délabrée. C’est le petit dernier de la famille, son petit fils Paco qui l’a réveillé, qui l’a remis en selle, qui lui a redonné le goût du large et des embruns. Paco, quinze ans, qu’on disait bon à rien, crétin, voleur et menteur, à tel point qu’on avait renoncé à tout espoir à son sujet, on laissait faire, on détournait les yeux, et ça lui allait bien à Paco, la liberté, c’est tout ce qui comptait, fallait juste qu’il ne se fasse pas choper par la garde civile. Un jour Paco a piqué sur le chantier de carénage du port de pêche suffisamment de pots de peinture pour repeindre un trois mats. Du bleu, celui de la barque de Ruben, et de beaucoup de bateaux du coin. Ici c’est bleu, vert ou rouge. Du bleu pour la coque, du blanc pour le nom. Paco a gratté, radoubé, repeint la coque, remis le moteur en état. C’est qu’il en savait des choses Paco à force de trainer en regardant faire les autres. Quand il en a eu fini avec le bateau, il a repeint le banc de Ruben. Au petit matin quand Ruben est venu s’assoir, Paco, qui l’attendait, a hurlé: Non, peinture fraiche! Ruben a fait glisser son index sur le banc et il a mis le doigt dans sa bouche. Hé, Paco, c’est du bleu des bateaux! Il était comme ça Ruben, voyait plus bien, mais il reconnaissait les couleurs au goût. Oui, Ruben, du bleu des bateaux, et j’ai repeint ta barque et remis le moteur en état de marche. Maintenant si tu t’assois sur le banc, c’est toi que je vais peindre en bleu. Ruben a regardé son petit fils avec du feu dans les yeux, comme si on avait changé les ampoules derrière ses yeux vitreux. La barque, tu l’as peinte quand? Elle est sèche? Oui? Alors vient, on prend le large!
Et ils ont pris la mer. Ruben disait, Paco faisait. Gaffe quand tu vois le bloc de béton tagué, il y a une épave au milieu du chenal, barre à tribord! Il se souvenait de tout Ruben, la mémoire elle n’avait pas bougé, fallait juste que quelqu’un ouvre la boite. Ainsi chaque jour ils sortaient pêcher. Ruben parlait et Paco apprenait. Il y avait les gestes aussi, tout ce qu’on fait les yeux fermés quand on l’a fait toute sa vie. Paco apprenait vite. Un jour Ruben n’a eu plus rien à enseigner. Mais il a continuer à sortir en mer avec Paco sans s’arrêter de parler. Maintenant il parlait de son enfance, de la famille, de la guerre qui avait fait des dégâts, des ses amours, de son amour, il en avait des choses à dire, mais ça c’est une autre histoire.
Repos
(Hendaye, 20h 25)
La Houle était si belle depuis une semaine. Belle et anormalement violente pour la saison (tout ne deviendrait-il pas anormalement violent?). J’ai tiré un peu trop sur la corde, résultat, élongation musculaire, me voilà simple spectateur. Je raconte au médecin comment, il y a dix ans, est né ce blog, suite à une immobilisation forcée par un sacré mal de dos alors que les vagues me faisaient de beaux clins d’œil. Il m’avait conseillé une semaine de repos, cette fois ci c’est deux. Ben voilà, me dit-il, vous venez de fêter les dix ans de votre blog, vous avez deux semaines pour inventer autre chose…
Rouler, rouler
(Hendaye, 8h 30)
Rouler, rouler la mer, rouler le ciel, rouler la clope, rouler le pain, rouler la peau, rouler, rouler, rouler la vie, rouler, presser, presser le vin, presser le bleu, presser l'orange, presser la nuit, presser le temps, presser, presser, presser la vie, presser, presser, rouler, rouler….
Le Vent
Une histoire d'Arthur et le Vieux
(Hendaye, 29 août, 15h35)
Chaque rafale efface les traces, brouille le paysage, le vent souffle les vacanciers.
Regarde dit le Vieux à Arthur qui ne lâche pas sa main, il en passe dans le ciel tenant fermement leur sac et leur chapeau. Là bas il y en a un avec un gros ventre qui a atterri le cul sur une cheminée tout en haut d’un toit. Il regarde désespérément son cornet de glace, plus préoccupé par sa boule de chocolat piquée de grains de sable que par sa position un peu trop élevée. Une prochaine rafale le fera redescendre d’un coup. Sauvera-t-il sa glace?
Et là, surenchérit Arthur, Il y a maman accroché à un parasol où il y a marqué Orangina, tu crois qu’elle va voler jusqu’en Italie?
Et le chien qui bat les pattes le poil au vent, on dirait qu’il nage dans le ciel.
Ne me lâche pas dit le Vieux, j’aurais bien du mal à te rattraper.
Soudain Arthur sort de sa poche une bobine de fil de pêche, gardée précieusement depuis leur journée de pêche au mulet dans le vieux port. J’ai une idée, attache le fil à mon pied, je vais voler comme un cerf-volant.
Le vieux attache le fil à la cheville d’Arthur qui s’envole aussitôt, et le fil se déroule, se déroule, tandis qu’Arthur pousse des cris emportés par le vent.
Un peu inquiet, craignant de se faire tirer les oreilles par les parents d’Arthur, le Vieux rembobine le fil et Arthur redescend.
Qu’est-ce que t’a vu là haut?
J’ai vu jusqu’en Italie, où maman travaille, j’ai vu des girafes lever la tête, et des oies me frôler, j’ai vu le château d’Abadia bien plus petit qu’en vrai, j’ai vu la courbe de l’horizon et un bateau qui s’en allait très loin au dessus des moutons. Mais j’ai les yeux qui piquent, je crois que j’ai du sable.
Regarde comment faire pour enlever le sable de ton œil: Tu tire ta paupière du dessus par dessus celle du dessous, en rouvrant ton œil, le grain de sable va rester accroché sur la peau extérieur de la paupière du dessous. Voilà. Ça va mieux?
Oui, ça marche, et même qu’avec les yeux fermé comme ça, après m’être un peu tiré les paupières j’ai revu tout ce ce que j’avais vu, je l’ai revu comme des photos qui restent accrochées dans ma chambre.
Neptune
(Hendaye, 20h 45)
Jeannot perd de sa prestance. Son petit fils lui a dit qu’il avait la peau qui pendait aux bras. Il a gonflé ses muscles, le gosse a dit que ça pendait quand-même un peu. Et puis il n’y a plus grand monde qui vient à ses cours de gym au Club Neptune. C’est moi Neptune, disait-il autrefois quand il se pavanait au milieu des gamins et de leurs mamans qui fréquentaient le Club. Il avait la tchatche, il avait la niaque, il avait le sourire Colgate, un sourire qui fait trébucher. Il y avait d’autres clubs sur la plage, chacune avec leur Musclor, mais lui c’était le cador. Sa réputation a commencé à flancher quand les surfers sont arrivés. Il n’était pas très à l’aise dans les vagues et les filles n’en avaient que pour les rois de la glisse. Alors le « C’est moi Neptune » ça marchait plus trop. Mais bon, il y en toujours quelque unes, de moins en moins jeunes, qui aiment bien s’agiter en rythme en écoutant ses conseils. Il ne sont plus que deux clubs sur la plage, Neptune et Mickey. Ils ont remplacé les portiques en bois par des structures gonflables, questions de normes et sécurité Les autres ont cessé leur activité. Maintenant ce sont les écoles de surf qui pullulent. Il va s’arrêter, bientôt, à 75 ans il a dit, faut savoir tirer sa révérence, il fatigue, et il a la peau qui pend parait-il. La seule chose qui le chagrine, c’est qu’il n’y a personne pour reprendre. C’est pas rentable. Sa cabane en bois, qu’il monte et démonte en début et fin de saison, c’est une des dernières, avec celle du loueur de tentes et transats, et celle du club Mickey, bientôt, il n’y en aura plus. C’est dommage, ça fait joli sur la plage en été.