Pencher
Le vieux s’est endormi sur un banc, la bouche ouverte, une main sur le ventre, sous les pins parasols. Sa tête penche.
Son fils l’observe, à distance. Il penche la tête puis le corps entier. Ne faire qu’un, avec les arbres et le père. Autrefois ils sortaient les jours de tempête et s’inclinaient côte à côte face au vent. ce serait à celui qui pencherait le plus sans tomber, et le vent s’engouffrait dans leurs bouches qui riaient aux éclats.
(Villa Doria Pamphilj, Rome, 9 avril)
Pâques à Rome...
RépondreSupprimerBon voyage !