Canon en ré majeur de Johann Pachelbel
(La rose trémière)
(RoseTrémière, Travaillan, 19h)
Lampion de papier froissé d’un 14 juillet caniculaire
Anémone de mer au creux de l’oreille
La mer est-elle venue jusqu’ici?
Sombres flétrissures, veines et rides creusées par le vent
Au crépuscule la fleur lance son dernier chant
La terre se craquelle, les grenouilles se dessèchent
La rivière est à sec, pas même une flaque
Les insectes se font rares
Une sauterelle, un couple de charançons
Et quelques mouches
Je n’ai rien vu d’autre aujourd’hui
La peau de la vieille dame pend sous ses bras
Le vieux tient sa vieille par la main
Le puit est à sec
Les yeux des vieux sont à sec
La fleur lance sont dernier chant
C’est un canon en ré majeur
The Canon in D is one of those pieces that was over performed and recorded for a while. Your post made me dig it out and listen to again after many years. It is a work that suggests an ending. A finality. The "hollow of the ear" is Catholic purple, and its white tendrils flailing about suggest a decay and decadence that surrounds all celebration of Middle Eastern mythology. (All of that sounds quite pretentious to me. I apologize...)
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