mercredi 13 juillet 2022


Canon en ré majeur de Johann Pachelbel

(La rose trémière) 

(RoseTrémière, Travaillan, 19h)

Lampion de papier froissé d’un 14 juillet caniculaire

Anémone de mer au creux de l’oreille

La mer est-elle venue jusqu’ici?

Sombres flétrissures, veines et rides creusées par le vent

Au crépuscule la fleur lance son dernier chant

La terre se craquelle, les grenouilles se dessèchent

La rivière est à sec, pas même une flaque

Les insectes se font rares

Une sauterelle, un couple de charançons

Et quelques mouches

Je n’ai rien vu d’autre aujourd’hui

La peau de la vieille dame pend sous ses bras

Le vieux tient sa vieille par  la main

Le puit est à sec

Les yeux des vieux sont à sec

La fleur lance sont dernier chant

C’est un canon en ré majeur


1 commentaire:

  1. The Canon in D is one of those pieces that was over performed and recorded for a while. Your post made me dig it out and listen to again after many years. It is a work that suggests an ending. A finality. The "hollow of the ear" is Catholic purple, and its white tendrils flailing about suggest a decay and decadence that surrounds all celebration of Middle Eastern mythology. (All of that sounds quite pretentious to me. I apologize...)

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