Paraboles
Sur une petite route de l’Aube, je marchais, léger malgré le ciel bas, goutant l’espace et la solitude.
Je parlais tout seul, me délectant de quelques sottises et grossièretés. Soudain, au détour d’un virage, je tombais sur ces grandes oreilles blanches posées en plein champ. Je me taisais aussitôt. Ce tissu d’ondes parcourant l’espace, ces milliers de voix qui transitaient par ces paraboles devenaient palpables. Je pensais alors que le monde n’est jamais celui que l’on croit…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire