le Chinois Corrézien
Nous habitions Nazareth, en Corrèze. C’était notre voisin. Toute la journée, il restait assis sur un banc orienté au sud, devant chez lui. Le visage tanné et ridé, il était difficile de lui donner un âge, peut-être avait il dépassé les cent ans depuis bien longtemps, peut-être avait il trouvé le secret de l’éternité. Je l’appelais le Chinois Corrézien. Il était là dès le lever du jour, immobile, vêtu d’une veste et d’un pantalon de travail délavés, coiffé d’un béret plus gris que noir, les deux mains appuyées sur un bâton noueux. Il n’avait jamais quitté sa maison et son bout de terre, mais dans ses yeux se lisait le monde entier; Il ne parlait pas, mais son sourire en disait tant…
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