Le Lotissement
Chaque jour à heure fixe des silhouettes identiques se présentent aux fenêtres des pavillons alignés. Elles s’échappent dans le ciel rouge, se posent sur les branches noires, échangent quelques histoires puis retournent à leurs tâches quotidiennes dans les maisons froides.
Parfois un grain de sable, et quelque part les volets ne s’ouvrent plus.
Quelqu’un d’autre viendra, prendra la place, et le cœur du lotissement battra à nouveau sans accroc.
(Jonquières, 29 décembre)
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