Sous le magnolia
(Saint-Céré, Lot, 22 février)
Ça papote sous le magnolia. Les langues se délient, s’emmêlent, on parle de l’hiver qu’on n’a pas vu, on parle du virus qui se promène et qui n’est plus très loin, on parle des ministres qui perdent les pédales, on parle des retraites et des coups de matraque. Il y en a qui froncent le sourcil, rentrent les épaules et baissent la tête, d’autres qui regardent le ciel et disent que jamais la peur ne les empêchera de regarder les fleurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire