Sur les pentes du Jaiskibel
(Hendaye, 7h 05)
Toujours pas de vagues, ou si peu,
la mer sous la couette,
à l’horizon, le parfum du café chaud,
je pars vers l’Espagne, avec un ami,
écouter le chant des fougères et des sirènes
sur les pentes du Jaïskibel.
Là-bas la mer a la voix rauque.
À longtemps écouter la terre,
on y perçoit encore les tremblements d’une guerre.
Là-bas chaque crique est une porte,
on entre ou on sort, c’est selon,
que l’on cherche le grand ou le petit.
Bambous, pins, eucalyptus,
chaque arbre est une destination.
Et les ruisseaux en bas de la pente abrupte
mêlent leurs voix frêles à celle profonde de l’océan.
I imagine that Basque country must have many things to ...feel.
RépondreSupprimer