Brouillard
(D 913, Socoa, 8h 20)
Il y a un gars en jaune qui court sur la route, un chat qui file en travers, quelques manechs tête noire figées dans l’herbe humide et la montagne à contre-jour. Je ralentis. J’ai attendu le lever du jour pour partir, l’aube m’ensoleille. Je ralentis. Le gars me salue, le chat disparaît, les brebis me regarde passer. Au bout de la ligne, un virage et soudain le brouillard. Tout devient blanc, opaque, les repères fondent, le doute grandit puis quelques centaines de mètres plus loin le jour, à nouveau, clair. Est-ce ainsi quand on commence à perdre la tête?
I think it must be so.
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