Courir sur les crêtes d'un monde en feu
(Hendaye, 8 janvier, 9h 40)
Je me souviens avoir vu un homme courir nus pieds sur des braises ardentes. C’était lors d’une cérémonie tamoule à La Réunion il y a une trentaine d’année.
Je me souviens d’Islam Dzugum, l’homme au survêtement grenat qui courait dans la guerre pour ne pas désespérer (dans « L’Air de la Guerre » de Jean Hatzfeld). Une jeune fille lisait ces pages qui décrivent la course d’Islam Dzugum dans un spectacle que j’avais monté avec des Lycéens à Gueret dans les années 90. Cette jeune fille disait qu’elle faisait du théâtre « parce qu’elle en avait gros ».
Aujourd’hui je vois un homme courir sur les crêtes d’un monde en feu.
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