mercredi 21 février 2024


Dans l'intimité des brumes

(Arboretum de Chèvreloup, 20 février, 10h, 35)

C’est la nuit ou les jours de brouillard que se promènent les fantômes.

Ils sont discrets. Ils apprécient l’intimité des brumes.

Ils sont aussi nombreux, aussi différents que le sont les arbres dans les bois et les parcs.

C’était un matin voilé. Le grand préposé aux rideaux ne s’était pas réveillé.

Je savais qu’en allant à Chèvreloup je trouverais à qui parler.

Oh, pas grand chose à dire, juste quelques questions dans l’opacité de l’air.

Pourquoi se confondent si souvent passé et futur?

Pourquoi je trouve parfois si beau ce qui fait si peur à d’autres?

Il y avait beaucoup d’oiseaux ce jour là, les sentiers étaient boueux.

J’ai longtemps marché, d’arbre en arbre, jusqu’à ce que, vers midi, le voile se lève.

Les Prunus étaient en fleurs, aux Saules pendaient de longues branches d’un vert tendre. 

2 commentaires:

  1. El texto merece la pena detenerse en él y apreciar su belleza y su reflexión. En cuanto a la fotografía, me parece que has sabido aprovechar al máximo el buen recurso que es la niebla, por otra parte el procesado que le has dado me parece que favorece mucho el resultado final. Abrazo

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  2. The tree in front, in the middle, seems quite glad to see us.

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