Récurrence
À dix huit ans, je rencontrai quatre femmes sur le pont d’un petit bateau en route pour Mykonos.
L’année suivante je retrouvai par hasard ces quatre femmes dans quatre lieux différents et éloignés en France.
Quelques années plus tôt je manquai de heurter avec ma planche de surf une fille que j’avais croisé à minuit un mois auparavant dans une rue de Brighton, en Angleterre, puis à Orléans où, voyageant avec son père, ils m’avaient pris en stop alors que je descendais vers le sud.
Il m’arrive sans cesse de retrouver des gens dans des lieux improbables. À tel point qu’un jour, un ami ayant perdu la trace d’une amoureuse me proposa de flâner avec lui dans les rues de Paris afin de la retrouver. Peu me croiront, mais nous la rencontrâmes par hasard dans une rue du quartier latin.
Et maintenant je raconte des histoires et des personnages reviennent, des quatre coins du monde.
Cette fois ci, c’est le marin philippin qui trime loin des siens dans le ventre des cargos et des paquebots sans repos ni lumière ( post du 25/09/2015). C’est sur la Baltique, au large d’Öland.
Il n’aura mis pied à terre que quelques heures lors d’une courte escale à Stockholm, le temps de rajouter dans sa valise déjà pleine de souvenirs qu’il n’a pas encore pu offrir à son fils, un petit cheval de bois peint, rouge et or…
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