Vous qui veillez
C’est un dimanche d’automne
Les dernières feuilles
Aux branches noires
Un dimanche immobile
À trois heures
Le brouillard était là
La lumière de la chambre
Allumée
Tout le jour durant
C’est un de ces jours
Où l’on se retourne
Comme un gant
Pour voir
Ce qu’il y'a dedans
Les êtres chers y sont
Ils veillent
Foyers éloignés
Dans la brume
De l’un à l’autre
Des routes
Entre les collines
Vous qui veillez
Je vous suis infiniment reconnaissant
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