Un Dimanche à Giverny
(Giverny, 27 novembre)
Rien n’est là par hasard, calme et confusion, au bord de l’eau,
une femme en kimono, agenouillée, démêlent ses longs cheveux
très lentement.
C’est à Giverny, un dimanche de novembre. La maison et le jardin de Monet sont fermés.
J’ai trouvé ma place, une place discrète, au pied d’un arbre vêtu pour l’hiver.
Accroupi sous le gui, je ne bouge plus. Je pense à mon oncle, le peintre Pierre Igon.
Je suis Ling, le disciple de Wang Fo, le peintre de la nouvelle de Marguerite Yourcenar, et nous ramons sur la mer que Wang Fo vient de peindre…
(Pierre Igon, 2004)
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