Épuisé
(Au dessus de l’Atlantique entre Cayenne et Orly, 17 Avril)
Épuisé.
Le pas est lent.
Le sac est lourd sur l’épaule.
Une profonde mélancolie sourd
au bord des yeux.
Pas désagréable pourtant.
On pose le sac,
on s’arrêterait là,
on abandonnerait.
On lève les yeux.
Une tour, d’où partent
des pigeons voyageurs.
Et soudain on repart.
On est oiseau
entre deux ciels,
on vole vers un monde
qui n’existe pas encore.
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