lundi 8 mai 2017


Le Parfum des Chemins Andalous


Il s’est penché pour cueillir une fleur. D’un coup son cœur s’est arrêté. Il s’est écroulé sur les tulipes. La mort avait le parfum des chemins andalous. Chaleur et poussière. Elle frappait le sol du talon, d’une main elle tenait relevée sa robe grenat, de l’autre, sur le bleu du ciel, elle traçait en lettres arabes les noms des pays parcourus. Puis elle s’est dévêtue, laissant tomber au sol chaque pan d’étoffe jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une silhouette longiligne qui le regardait droit dans les yeux. Il souriait.

(Vaucresson, 30 avril)

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