mardi 28 septembre 2021


Cela dépendra de notre regard

(Puteaux, Hauts-de-Seine, 10h 30)

Sur la ligne L, SNCF, vers Paris Saint-Lazare.

Je sors du bois, sans mode d’emploi.

Il n’y a que des yeux, des yeux, des sons et des couleurs.

Attention à la marche en descendant du train.


Au salon de l’estampe, Place Saint-Sulpice.

Un livre, gravure et poésie, de Catherine Pomper.


Fusion


" Je suis cet arbre de biais

           l’air au dessus du pré

  Je suis la cime de ces futaies

           là-bas ces reflets bleutés

              de ce monde

                                      absente

                inversée    ardente

  je suis cet arbre de biais "


De l’arbre au cœur, du cœur à l’arbre

le vent, le ciel, l’espace, libre,

la place du corps et de l’émotion.

Le livre s’appelle Si près du monde.


Fraternité des arbres et des mots.


Je sors du bois.

Il n’y a pas des mondes, il y a un monde.

À l’instant où je vois cet homme, masqué et casqué,

son œil,

c’est une fête.

J’ai alors l’intime conviction que tout peut cohabiter.

Cela dépendra de notre regard. 

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