Cela dépendra de notre regard
(Puteaux, Hauts-de-Seine, 10h 30)
Sur la ligne L, SNCF, vers Paris Saint-Lazare.
Je sors du bois, sans mode d’emploi.
Il n’y a que des yeux, des yeux, des sons et des couleurs.
Attention à la marche en descendant du train.
Au salon de l’estampe, Place Saint-Sulpice.
Un livre, gravure et poésie, de Catherine Pomper.
Fusion
" Je suis cet arbre de biais
l’air au dessus du pré
Je suis la cime de ces futaies
là-bas ces reflets bleutés
de ce monde
absente
inversée ardente
je suis cet arbre de biais "
De l’arbre au cœur, du cœur à l’arbre
le vent, le ciel, l’espace, libre,
la place du corps et de l’émotion.
Le livre s’appelle Si près du monde.
Fraternité des arbres et des mots.
Je sors du bois.
Il n’y a pas des mondes, il y a un monde.
À l’instant où je vois cet homme, masqué et casqué,
son œil,
c’est une fête.
J’ai alors l’intime conviction que tout peut cohabiter.
Cela dépendra de notre regard.
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