En forêt
(16h 30)
Je reviens sur les sentiers parcourus cet hiver. Les fougères et genêts sont à hauteur d’homme, il faut parfois se frayer un chemin. Bras et jambes griffés, je nage au cœur de la forêt.
Entouré de dizaines de papillons, autant de regards sur leurs ailes, je prends des nouvelles des arbres. Peu d’oiseau. Une buse haut dans le ciel, son cri, un écho des paysages d’enfance.
Le petit étang sur le bord du chemin n’a pas changé, il retient toujours autant de ciel.
Il y a des traces dans le sable, chevreuil sans doute. Ce sont les heures les plus chaudes, les bêtes sont tapies à l’ombre, au fond des bois.
Mouches et grillons sont discrets, le silence est parfait.
Je suis immobile, mon pouls ralenti, un peu de sueur coule sur mon front, je saisis les parfums.
On n’est jamais seul en forêt.
Very true-- One never is alone in the forest. Perhaps in the desert, but nnot the forest. 3 amazing pictures, Pierre!
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