Mathilde
L’homme regarde sa fille danser sur le ponton. Elle virevolte, commande aux bateaux et aux nuages. Fougueuse et solaire, ses petits pas résonnent sur le ponton de bois. L’homme a toute confiance, n’a aucune crainte lorsqu’elle s’approche trop près de l’eau. Il sait qu’elle ne se contentera jamais de l’indolence d’un canal et trace déjà sa route vers les grands fleuves.
Combien de fois ai-je regardé ma fille ainsi, Mathilde…
(La Redorte, Aude, 2 juin)
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