Écho
(Venise, 23 janvier 2018)
Qui n’a pas connu de ces moments fugitifs où soudain dans un lieu et à une heure improbables, on aperçoit une silhouette familière? Le pouls s’accélère, le passé surgit, une voix, un parfum, des rires, un bar, une salle de cinéma, un escalier, un hall de gare, une porte fermée, un prénom.
C’est un peu flou, pourtant c’était hier. On se frotte les yeux, on se précipite, on appelle, la silhouette a disparu. Ne reste que les rues désertes et l’écho d’un souffle dans la mémoire.
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