la Horde Sauvage
Quand nous étions enfants, des hauteurs d’un terrain vague, cachés dans les fourrés, nous lancions des pétards sur les trains venant de Saint Lazare. Ces pétards étaient faits d’un mélange de poudre et de graviers enveloppé dans un petit papier rouge. Le choc les faisait éclater. On les appelait des bombes algériennes, nous les achetions chez le quincailler du bas quartier. Le long de la voie ferrée, nous exultions, nous étions la Horde sauvage en culottes courtes. Le bruit des trains couvrait nos cris et sans doute aussi l’impact des pétards. Les voyageurs eux ne se rendaient compte de rien tandis que nous hurlions.
Et nous n’avions absolument aucune conscience de l’origine du nom de ces pétards…
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