samedi 14 novembre 2015



Vendredi 13 Novembre


Pas un homme dans cette image. Des âmes, par centaines.
A l’aube, au réveil, les nouvelles. Des larmes, d’abord. Puis réveiller ma compagne pour partager mon effarement.  Aujourd’hui, pas d’histoire, pas de souvenir, le silence… et puis non, ne jamais se taire. Monter le son de la musique et ouvrir grand les fenêtres. Il y a quelques jours je parlais du rêve d’un monde pacifié. A nouveau, ma foi est ébranlée.  Ma foi en l’homme. Pas celle en un quelconque dieu qui vous mène sur des chemins bordés de hauts murs. Je sais bien qu’il y a toujours un envers et un endroit, qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, mais j’ai toujours pensé que notre tâche était de gagner en clarté et que cela était possible. Tant de personnes aimantes! Et à nouveau le doute. Quelles armes face à l’ahurissante bêtise? Résister, bien sur. Et combattre.
Et si tous, de partout, nous marchions vers la Syrie accompagnés de toutes les bandas, les harmonies, les fanfares , les chorales, de tous les orchestres, du monde entier avec comme étendards des peintures de tous, célébrant la vie. Un tsunami poétique. Les premiers tomberont, mais le flot restera ininterrompu jusqu’ à submerger la violence aveugle. Quelle naïveté!  Mais comment tenir sans utopies? Mais comment abattre un mur sans masse?
Voilà. Je n’ai pas de réponse mais jamais je ne me tairai, ni me terrerai…

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